Les Journées portes ouvertes (JPO) sur la filière soja se tiennent ces 17 et 18 octobre à Lomé dans un hôtel de la place. Occasion pour les acteurs de se faire rappeler les défis auxquels leur secteur d’activité fait face.
Organisées par le Conseil interprofessionnel de la filière soja (CIFS), ces JPO se déroulent sur le thème « La filière soja face aux enjeux de l’exportation et de la transformation de la graine : quelles perspectives ? ».
« Les prédateurs »
Cette rencontre mobilise les acteurs de la production, de la commercialisation, de la transformation, en plus des banques et assurances et d’autres partenaires. Elle fait suite à la crise que connait la filière depuis deux ans.
Pour cause, insiste Komlan Kadzakadè, le président du CIFS, de « l’invasion massives de ceux que nous pouvons appeler aujourd’hui les prédateurs de la filière ».
Il s’agit des Indiens, des Pakistanais, des Chinois, des Turcs qui exercent « une pression énorme sur les acteurs locaux qui se sont investis pour construire la filière », déplore-t-il.
Enjeux
La filière soja fait face de façon générale aux enjeux de l’exportation et de la transformation de la graine. L’augmentation des résultats, la promotion de la recherche, la hausse de la production à l’hectare, la mécanisation, la transformation de la graine, la certification, le financement, l’autonomie financière, la qualité, la synergie pour lutter contre les envahisseurs, entre autres, constituent les équations que le secteur doit résoudre.
C’est à ces problèmes que l’interprofession, fondée en 2018, s’emploie à régler à travers ses démembrements : Fédération Nationale des coopératives productrices de Soja (FNCPS-TOGO), Association nationale des commerçants-exportateurs du soja (ANCES) et Association Togolaise des Transformateurs du Soja (ATTS).
La nouvelle campagne de commercialisation 2023-2024 va être lancée ce mercredi 18 octobre avec l’espoir qu’elle sera une réussite.
Kossivi AMET.