Ils ont moins de 18 ans et parfois même moins de 10 ans. Ce sont ces mineurs qui vivent et dorment dans les rues car en total rupture avec leur milieu familial.
Près de 120 millions dans le monde
Et, pour survivre, ils sont prêts à faire n’importe quoi. C’est ainsi qu’on les retrouve à faire les tris dans les décharges et les dépotoirs, à nettoyer les parebrises aux feux tricolores ou encore ce sont des portes faits, des cireurs de chaussures pour ceux qui veulent s’en sortir. Pour les autres qui optent pour la facilité, c’est la mendicité les vols et autres.
On les trouve un peu partout dans le monde, rejetés, maltraités et abandonnés à leur sort.
Ils sont estimés à près de 120 millions d’enfants vivants dans les rues dans le monde. L’Afrique en compterait 25% derrière l’Amérique du sud 50% d’après le site humanium.org.
En 2020, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) estimait le nombre d’enfants vivant dans les rues au Togo à plus de 7000. Parmi ses enfants on retrouve d’un côté ceux qui veulent bien retrouver la chaleur familiale mais qui ne le peuvent pas pour plusieurs raisons et de l’autres, qui n’ont aucun choix.
Pourquoi ce phénomène prend il autant d’ampleur ?
Plusieurs raisons peuvent être avancées. De la maltraitance à la pauvreté en passant par une recherche d’autonomie précoce, ses enfants fuient toutes sortes de situations néfastes à leur éducation, leur épanouissement. Ils s’exposent corollairement à toutes sortes de dangers une fois dans les rues.
Pourtant, plusieurs lois, conventions et autres sont censés protéger ces enfants et leur assurer des droits. Qu’en a-t-on fait ? ou mieux sont-ils suffisants ?
Une exclusion qui ne dit pas son nom
Rejetés par le cercle familial et par la société, sans protection sociale ni prise en charge d’aucune sorte, ils passent le temps à déambuler, chapardant pour survivre et deviennent rapidement des proies faciles et vulnérables devant toutes sortes de dérive et de délinquance. Faute de famille ils finissent par s’en créer en tombant sous la coupe des gangs, des macros et autres qui les protègent ….
Souvent exposé à des problèmes d’hygiène, ils survivent tout comme des nomades dans des situations de précarité et d’exclusion.
Le 20 Novembre prochain, le monde entier célèbrera le 34è anniversaire de la signature de la Convention relative aux droits de l’enfant par l’Assemblée générale des Nations Unies. Une nouvelle occasion pour se pencher et réfléchir à ce fléau qui plombe l’avenir de nos nations.
Miss Claw