Une session de formation sur la lutte contre le dopage a réuni ce mercredi à Lomé, les secrétaires généraux et présidents des fédérations sportives ainsi que les responsables des institutions rattachées à cette cause. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre d’une journée a été présidée par le docteur Lidi Bessi-Kama, ministre des sports et des loisirs en présence de M. Aliou Issoufou secrétaire permanent de l’organisation régionale anti dopage Afrique zone 2 et 3.
Le coût des contrôles anti dopage s’élève à 300 000 FCFA par athlète. Une somme d’argent qui selon Aliou Issoufou, est trop élevée pour les pays africains. C’est pourquoi indique-t-il qu’il est de préférence, souhaitable de multiplier les séances de sensibilisation et les sessions de formations des responsables des fédérations sportives et des institutions rattachées sur la lutte contre le dopage, sur les méfaits du dopage sur la santé et sur la carrière des athlètes.
“Faute de moyens financiers dans les pays africains, il est difficile d’opter tout le temps pour les contrôles anti dopage qui sont très chers. C’est dans ce sens que, les organisations mondiales de contrôles anti dopage privilégient, la sensibilisation, la formation, l’information et l’éducation aux contrôles… “
Appelés à conseiller les jeunes qui sont sous leur tutelle, les responsables des fédérations sportives au plus haut niveau doivent se familiariser avec les textes de lutte anti dopage. C’est donc le leitmotiv de cette session de formation construite autour (i) du code mondial anti dopage, (ii) de la convention et des réformes imprimées par le comité national anti dopage et (iii) des procédures de contrôle anti dopage. A charge pour les participants de vulgariser ces acquis au niveau des équipes, des clubs, ligues et autres afin d’intensifier la sensibilisation anti dopage.
Pour Kaina Bèrèmèkè Coordonnateur national anti dopage, “C’est des cibles qu’on vise pour accélérer la lutte contre le dopage. Avant les responsables d’associations, nous avions formé les membres de la commission anti dopage. Après cette formation nous irons sur recommandation de l’UNESCO vers les entraîneurs, les médecins du sport et les pharmaciens.“
Dans son mot à l’ouverture des travaux de la session, Mme la ministre des sports et des loisirs, docteur Lidi Bessi-Kama a rappelé que le besoin de continuer de lutter contre le dopage dans le milieu sportif demeure réel et pesant. “Le dopage ne disparaitra pas si nous baissons la garde. Il deviendra de plus en plus sophistiqué et les jeunes athlètes auront accès plus facilement aux substances pour se doper. Nous devons redoubler d’efforts, mettre à profit le progrès que nous avons réalisé jusqu’à présent. Nous devons accroitre nos efforts pour éduquer les jeunes athlètes sur les préjudices et les conséquences du dopage. Pas uniquement les athlètes de haut niveau, mais également les écoles secondaires et les systèmes de développement du sport”.
ReDok.