Clarisse Agbégnénou, 31 ans, figure parmi les dix premiers athlètes sélectionnés pour défendre les couleurs françaises aux Jeux olympiques (JO) de Paris, à domicile donc, l’été prochain.
Une nouvelle médaille d’or
Ils sont une dizaine d’athlètes sélectionnés par la Fédération Française de Judo pour disputer les prochains JO. Clarisse Agbégnénou tout comme l’autre monstre Teddy Riner, en fait partie.
« Je ressens beaucoup d’émotions ». C’est ce que déclare la star Clarisse Agbégnénou suite à l’annonce de la liste validée par le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), ajoutant qu’elle va « célébrer cette sélection avec (sa) famille » ce week-end.
Son objectif, glaner une nouvelle médaille d’or individuelle lors de ces jeux, dans huit mois, devant ses compatriotes. Et ce serait sa seconde médaille en or après celle de Tokyo.
Un palmarès long comme le bras
Clarisse Agbégnénou est une superstar dans sa discipline et dans sa catégorie (moins de 63 kg). En effet, elle détient plusieurs titres entre autres, six titres de championne du monde, deux médailles d’argent mondiales et six titres européens.
C’est dire qu’en matière de Judo, elle n’est pas n’importe qui. Toutefois, elle doit mieux vite oublier sa participation ratée des derniers championnats d’Europe à Montpellier. « C’est à moi de me réveiller », reconnait-elle.
Une racine togolaise
La native de Rennes a une origine Togolaise. Sa mère originaire de la ville d’Atakpamé est comptable alors que son père, Victor Agbégnénou, est un scientifique de renommée.
Celle qui est également adjudant de la Gendarmerie Nationale Française a visité le Togo en 2016, auréolée d’un nouveau titre. Faure Gnassingbé, le chef de l’État, l’a reçue, félicitée et élevée au rang de l’Officier de l’ordre du Mono. Une sorte de célébration de mérite.
Kossivi AMET.