Les entraîneurs et les capitaines d’équipes étaient en conférence de presse d’avant finale, ce matin à Niamey. C’est devant une trentaine de journalistes que les uns et les autres ont donné leur sentiment avant la finale de ce dimanche entre les Lionceaux du Sénégal et les Aiglons du Mali. Pour Moussa Marega, le capitaine des Aiglons, le seul objectif, c’est la victoire : « nous allons aborder ce match avec agressivité, sérénité. Même si c’est la 4è fois qu’on va se rencontrer, nous on va chercher la victoire ».
Côté Lionceaux, bien qu’on ne veuille pas l’admettre, il y a quand même une psychose liée au fait que ce sera la troisième apparition en finale. Et comme le dit l’adage, “jamais deux sans trois”.
Le capitaine malien Osseynou Niang, ne l’entend pas de cette oreille. Ce sont des équipes différentes, et des joueurs différents. « Si on devait avoir la pression, on ne serait pas venu ici pour jouer ce tournoi. Donc, nous on a juste envie de bien travailler. Les deux dernières finales, ce n’était pas les mêmes équipes, pas les mêmes joueurs. Vous ne pouvez donc pas dire qu’on aura la pression. On va respecter les consignes du coach. »
Il faut rappeler que le Mali et le Sénégal se sont déjà affrontés en finale du tournoi de l’UFOA, il y a quelques mois à Lomé, et c’est le Sénégal qui l’avait emporté. En match de poule de cette CAN le Sénégal a également pris le meilleur sur le Mali. L’adage du jamais deux sans trois, sera-t-il vérifié pour le Mali ou pour le Sénégal ?
Un jour avant, c’est-à-dire ce samedi, Afrique du Sud et Nigeria chercheront à monter sur le podium dans un remake du match de poule. « L’idéal pour nous, c’est de ne pas perdre notre identité et notre manière de jouer ». C’est la déclaration d’avant match du coach sud-africain, Thabo Ngagodi Krause Senong.
Il faut rappeler qu’avant de se retrouver à cette étape de la compétition, le Nigeria compte sept sacres (1983, 1985, 1987, 1989, 2005, 2011, 2015).
Connaissant l’esprit nigérian, les Flying Eagles ne feront pas le déplacement pour rien, histoire de ne pas rentrer bredouilles. La grande question est des savoir s’ils parviendront à faire sauter la muraille des Amajita, contrairement au résultat du match de groupe.
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