Suite à la publication de la liste unique et définitive du président sortant du CNO-Togo Deladem Akpaki à l’élection du bureau exécutif du 07 décembre prochain ; quatre présidents de fédérations sportives Togolaises ont tenu une conférence de presse.
La raison, dénoncer les méthodes du Président sortant du CNO, l’accusant de mauvaise gestion et d’abus de pouvoir.
Ahouevi a interrogé l’un des organisateurs de la conférence de presse, pour en savoir plus. Il s’agit de DAOU Essonana (E.D), patron de la Fédération Togolaise de Natation et de Sauvetage (FETONAS).
Dans cette interview qu’il nous a accordé, il recontextualise les faits entre reproches, revendications et lance un appel à la solidarité des autres fédérations sportives et des autorités.
Lisez plutôt.
Ahouevi : Bonjour président, présentez-vous à nos lecteurs.
E.D : Je suis Essonana DAOU, président de la FETONAS, Fédération Togolaise de Natation et de Sauvetage. Après un mandat de 2 ans je viens d’être réélu pour un nouveau mandat de 4 ans.
Ahouevi : Vous étiez en conférence de presse pour dénoncer les pratiques du président du CNO-Togo, qu’est ce qui se passe concrètement ?
E.D : En effet, nous étions en conférence de presse ce mercredi 27 novembre pour dénoncer certaines pratiques répréhensibles du président du CNO-Togo. Nous lui reprochons sa mauvaise gestion et son abus de pouvoir. Les projets sont très mal gérés et certains ne sont pas réalisés mais déclarés comme tel par le CNO-Togo ; La gestion dans son ensemble est très opaque ; le président n’aime pas les débats contradictoires ; Il utilise des méthodes très peu orthodoxes pour écarter des potentiels concurrents.Sa meilleure stratégie, c’est la suspension des fédérations dont les responsables ne sont pas entièrement acquis pour sa cause.
Est-ce que vous pouvez comprendre que la moitié des fédérations soient suspendues par le CNO-Togo ?
Oui, 9 fédérations sur 18 sont suspendues. Il s’agit des fédérations de Basketball, Cyclisme, Escrime, Handball, Hockey, Taekwondo, Tennis, Natation et sauvetage, Rugby. Soyez patients, nous avons demandé des audits à certaines instances, vous verrez si nous racontons des histoires. C’est dans cette situation qu’il veut aller à l’Assemblée Générale en s’assurant une réélection.
Ahouevi : Combien de fédérations êtes-vous ? et quelles sont vos revendications ?
E.D : Les fédérations signataires de notre mémo sont au nombre de quatre (4). C’est le paradoxe Togolais. Plusieurs fédérations ne sont pas d’accord mais elles seules savent pourquoi elles préfèrent se taire. Que nous soyons seuls, 2, 3 ou 4, nous allons faire ce combat. Notre revendication principale c’est l’arrêt du processus, les audits de la gestion du CNO-Togo et la reprise du processus dans un cadre transparent.
Ahouevi : Qu’attendez-vous des autres fédérations par rapport à votre démarche ?
E.D : Des autres fédérations, nous n’attendons que le courage pour rejoindre nos rangs et dénoncer les forfaitures du président du CNO-Togo. C’est important pour le sport Togolais.
Ahouevi : Président, quel est votre mot de la fin ?
E.D : Notre mot de fin, c’est un appel à l’unité des fédérations pour défendre notre droit premier qui est même un devoir celui de participer à la gestion saine du CNO-Togo. Nous prions aussi les autorités à s’impliquer pour redresser notre CNO, ce n’est pas de l’ingérence mais plutôt de l’assistance pour une bonne marche.
Propos recueillis par Miss Darlix.