Alphonse Bilé, secrétaire général de confédération Africaine de Basket-ball s’est ajouté à la liste des personnalités ayant manifesté leur optimisme quant à la saison inaugurale de la Basketball Africa League (BAL), dont le début a été repoussé à cause de la pandémie de COVID-19.
Dans un entretien accordé récemment au ‘BAL Hang Time’, le directeur exécutif de FIBA Afrique se dit convaincu que cette compétition transformera le paysage du basketball africain, et ce, même si la date de son lancement doit encore être confirmée.
Suite à la déclaration d’Anibal Manave, président de FIBA Afrique et président du Comité de la BAL, invitant les parties prenantes du basketball africain à rester positives concernant le lancement cette année de la BAL, Bilé affirme « qu’il n’y a pas question de faire marche arrière ».
Pourquoi la BAL ?
La BAL est le fruit d’un partenariat entre la FIBA et la NBA. Son objectif est de stimuler la pratique du Basketball en Afrique, et ce aux différents niveaux. « Pour être honnête, c’est un sacré défi. Nous sommes là pour démontrer notre talent, nos capacités. Mais nous ne voulons pas décevoir » souligne l’Ivoirien Bilé, ancien joueur international et entraîneur.
Comment va se jouer la BAL ?
La BAL se disputera à 12 clubs. Plus tôt cette année 2020, six clubs représentants six pays africains ont validé automatiquement leur billet pour cette compétition très attendue à l’issue des play-offs. Il s’agit de : Nigeria (Rivers Hoopers), Angola (Petro de Luanda), Sénégal (AS Douanes), Égypte (Zamalek), Maroc (AS Salé) et Tunisie (Monastir).
Quant aux six dernières places, trente-deux clubs de l’Afrique ont en effet participé durant trois mois à la phase qualificative. Les pays ayant validé leur ticket sont les suivants : au Cameroun (FAP), au Mali (AS Police), au Madagascar (GNBC), au Rwanda (Patriots), au Mozambique (Ferroviario de Maputo) et en Algérie (GS Pétroliers). Bilé déclare « J’y crois vraiment, car la NBA a choisi de s’impliquer. Je pense que le basketball africain prendra son envol ». Et d’ajouter « L’Afrique regorge de talent. Ce dont nous avons besoin, ce sont des infrastructures, des forces humaines et des ressources. Si nous nous professionnalisons, les clubs deviendront des structures plus fiables et indépendantes, de sorte que le Basketball pourra se développer plus vite dans chaque pays, même si ce dernier ne compte qu’un seul représentant en BAL. Concrètement, dans quelques années, je vois la BAL être la compétition la plus relevée d’Afrique, tous sports confondus ».
La BAL remplace la Basketball League de FIBA Afrique, qui avait été organisée en mai 2019. Alphonse Bilé se veut optimiste quant au potentiel de la BAL et il explique pourquoi elle profitera non seulement aux clubs, mais aussi aux fédérations locales et aux joueurs. Il revient sur la Coupe du Monde U19 FIBA de l’an passé, où le Mali avait surpris tout le monde en prenant le second rang. « Quand j’ai vu ces joueurs, je me suis dit que si cette compétition FIBA/NBA tient ses promesses, ces jeunes n’iront pas jouer en Europe. L’un ou l’autre d’entre eux ira en NBA ou au moins ils disputeront la BAL et pourront gagner leur vie grâce à elle ». Il admet toutefois qu’il reste encore beaucoup de travail à accomplir.
Ted.
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