Les Championnats du monde d’athlétisme de Tokyo ont offert un contraste saisissant entre les épreuves de sprint et celles de fond.
Lors des journées du vendredi 19 et du samedi 20 septembre, les États-Unis ont confirmé leur suprématie sur les courtes distances, tandis que les nations africaines ont imposé leur maîtrise sur les courses d’endurance.
Les États-Unis imposent leur rythme
Noah Lyles a confirmé son statut de leader mondial du sprint en remportant le 200 m en 19”52, décrochant ainsi un quatrième titre consécutif. Kenneth Bednarek (19”58) complète le doublé américain. Bryan Levell (19”64) offre à la Jamaïque une place sur le podium.
Chez les femmes, Melissa Jefferson-Wooden a marqué les esprits. Déjà titrée sur 100 m, elle s’impose sur 200 m en 21”68, meilleure performance mondiale de l’année. Amy Hunt (22”14) et Shericka Jackson (22”18) complètent le podium.
Du côté africain, la soirée fut difficile. Letsile Tebogo termine hors du podium, tout comme le Zimbabwéen Makarawu et le Sud-Africain Dambile. L’Ivoirienne Marie-Josée Ta Lou-Smith prend la 7ᵉ place en 22”62.
L’Afrique reprend le souffle
Le samedi, les athlètes africains ont repris le devant de la scène. Beatrice Chebet a dominé la finale du 5000 m en 14’54”36, quelques jours après son titre sur 10 000 m. Elle réalise ainsi le doublé mondial, comme aux Jeux olympiques de Paris 2024, devenant la première depuis Vivian Cheruiyot en 2011 à réussir cet exploit. Faith Kipyegon décroche l’argent (14’55”07), et l’Italienne Nadia Battocletti le bronze (14’55”42).
Sur 800 m, Emmanuel Wanyonyi, champion olympique, s’impose en 1’41”86, établissant un nouveau record des Mondiaux. Il devance Djamel Sedjati (Algérie, 1’41”90) et Marco Arop (Canada, 1’41”95).
La dernière journée des Championnats verra se disputer les ultimes épreuves du décathlon (110 m haies, disque, perche, javelot, 1500 m), la finale du 800 m féminin, celle du 5000 m masculin, le lancer du disque masculin, ainsi que les relais 4×100 m et 4×400 m.
E.V.
Crédit photo : D.R
