C’est fait, et officiel. Didier Deschamps ne sera plus le sélectionneur de l’équipe de France après la Coupe du Monde 2026, conformément à son contrat, en cas de qualification des Bleus.
L’annonce a été faite ce mercredi sur la chaine française de télévision TF1.
Palmarès honorable
Arrivé à la tête de l’équipe de France en 2012, il a fait progresser celle-ci lui faisant atteindre régulièrement le dernier carré des compétitions à l’exception de l’Euro 2020.
Finaliste de l’Euro 2016 à la maison, vainqueur de la Coupe du Monde en 2018 et finaliste de l’édition 2022, vainqueur de la Ligue des Nations, Didier Deschamps présente un palmarès plus qu’honorable à la tête des Bleus entaché toutefois par une élimination en 8è à l’Euro 2021.
Perte progressive d’autorité
Après 14 ans passé à la tête de la sélection française et une possible 4ème coupe du monde, le Basque aura néanmoins été fragilisé au cours de son parcours par de nombreuses affaires extra sportives dont la gestion n’a pas été à la hauteur de sa réputation.
On se souvient çà et là des affaires Valbuena/Benzema, Mbappe, Pogba qui ont fragilisé son autorité. Très tôt sous la menace de l’épée de Damoclès Zidane, le sélectionneur français s’est accroché à son poste, arrachant quasiment sa prolongation au Président de l’époque Noel Le
Graet et contraignant le nouveau (Philippe Diallo) en quête de réélection au statu quo.
Eviter la sortie manquée
DD l’a compris très tôt, son temps était depuis lors compté. Outre la disparition progressive de ses soutiens dans le vestiaire (Lloris, Pogba, Varane, Griezmann, Giroud), le manque d’ambition tactique et l’absence de jeu de l’équipe de France agacent, malgré des résultats probants.
De plus, Didier Deschamps semblait ne plus être le maître du jeu. En faisant cette annonce à ce moment précis, il redémontre qu’il est maitre de son calendrier.
Même si cette annonce éclaircit le ciel au-dessus des bleus, il faudra éviter de faire comme Joachim Lôw qu’il avait lui-même cité comme exemple à suivre à son arrivée, à savoir, une sortie manquée avec le sentiment de la compétition de trop, comme l’allemand.
Tony DEE.
Sources : Eurosport/TF1