Avec l’élimination du Maroc ce mardi 30 Janvier 2024, au lendemain de celle du Sénégal, la CAN 2023 vient de perdre son dernier favori.
Parmi les huit quarts de finaliste, aucun d’entre eux n’était présent à ce stade il y a deux ans.
Le Sénégal, la Guinée équatoriale, le Burkina Faso, le Cameroun, l’Égypte, le Maroc éliminés en 8e, la Gambie et la Tunisie (éliminées en poules), sont donc tous sortis avant les quarts de finale.
De plus, tous les représentants africains au dernier mondial sont aussi out, et mieux, du Top 10 africain d’avant cette phase finale, seules 3 sélections demeurent en lice. Il s’agit du Nigeria (6e), de la Côte d’Ivoire (8e) et du Mali (10e).
C’est à un véritable chamboulement, et à un nivellement par le bas que l’on assiste dans le football africain.
Certains n’hésitent pas à parler de véritable révolution dans le football africain, avec les progrès observés et la bonne performance d’ensemble observées par les arbitres, notamment la très controversée VAR.
Un arbitrage somme toute cohérent sur l’ensemble de la compétition, même si quelques décisions ont pu faire grincer des dents.
Ces constats étant faits, parmi les rescapés des deux premiers tours figurent encore le Nigeria, (triple vainqueur) solide, même s’il peut se montrer imprévisible, la RDC, double vainqueur, et qui ambitionne d’accrocher une 3e étoile à son maillot, 50 ans après la 2e, la Côte d’Ivoire, double vainqueur et miraculée, qui retrouve public, supporters et ambition.
Il ne faudra pas oublier les jeunes loups aux crocs bien aiguisés que sont le Mali, finaliste en 1972, la Guinée, finaliste en 1976, l’Angola, et le Cap-Vert qui auront leur mot à dire.
La révolution amorcée ira-t-elle à son terme ? Rendez-vous au soir du Vendredi 2 février pour les premières réponses.
Tony Dee