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Rédigé par 11 h 28 min Culture, Tradition

Culture / Togo : la culture TEM dans toute sa diversité

Les femmes et les jeunes filles Kotokoli ont, à leur tour régalé le public à travers le Kozoh. Ces pas danse mettent en exergue la beauté et les atouts de la femme.

TEM

Le dimanche 24 décembre 2023 au centre islamique de Lomé s’est tenue la première  édition du festival

TEM

les femmes parées d’habits traditionnels

des arts et  de la culture TEM. C’est une occasion de retrouvailles pour les fils et filles Kotokoli venus de toutes les contrées.

Le centre islamique de Lomé en ébullition

Originaire de la région centrale (355 Km) au nord du Togo, ils sont majoritairement musulmans et sont encore appelés Kotokoli.  On y retrouve les Tem majoritairement qui sont souvent dans les villes de Sokodé, Bafilo, Sotouboua et Bassar.

Faire la promotion de la culture Tem, pérenniser la tradition et favoriser le brassage entre toutes les classes sociales, sont entre autre les objectifs de ce festival.

Étendu sur une journée entière, les festivités proprement dites ont débuté dans l’après-midi avec l’arrivée des alphas et leurs familles dans leurs accoutrements traditionnels (lokpo et perle), sous les sons retentissant des Tam-tams.

La tradition TEM fêtée

Les prestations des différents groupes folkloriques montrant les richesses de la culture Tem – Kotokolio, notamment Takai ont été l’un des grands moments.

TEMTakai est une danse des ancêtres qui s’exécute avec deux bâtons à la main. La danse du cheval rythmée par les percussions des griots a également fait mouvoir les festivaliers.

Selon Dassedja Mouhaman, cette danse a une histoire et c’est une pratique qu’il faut transmettre de génération en génération afin de ne jamais la perdre.

Les femmes et les jeunes filles Kotokoli ont, à leur tour régalé le public à travers le Kôssô. Ces pas de danse qui mettent en exergue la beauté et les atouts de la femme.

Le festival des arts et cultures TEM n’est pas seulement un divertissement mais aussi une opportunité des affaires. En effet, le public a eu droit à une exposition et vente de tout ce qui valorise la culture de ce peuple, notamment vivres, tenues vestimentaires et soins traditionnels.

Pour le promoteur Adam Mollah Sadikou, cette première édition a sa touche identitaire et est originale.  Pour les prochaines éditions, le festival s’étendra probablement sur deux ou trois jours afin de permettre à tout le monde d’y prendre part a-t-il laissé entendre.

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