Ahouevi info a tendu son micro à Adodo Djondo, promoteur d’un projet de développement du basketball à la base. Des propos recueillis par Miss Darlix.
Ahouevi : Nos auditeurs et lecteurs voudraient mieux vous connaître. Pouvez-vous vous présenter à eux ?
Adodo : Je m’appelle Djondo Adodo, je suis résident en France, précisément à Cherbourg en ce moment. Je suis entraineur, éducateur, arbitre de basketball, Formateur, préparateur mental.
Ahouevi : Votre parcours de sportif ne laisse indifférent. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Adodo : J’ai commencé le basket à l’âge de 9, 10 ans. J’étais en centre de football, et après je combinais les 2 sports avec le club du quartier NGB (New Génération of Basketball) où j’ai joué en junior. On a été vice-champion et champion. Après j’ai commencé le niveau senior avec le club FABA d’Agbalepedo. J’ai eu ma première sélection en équipe nationale pour jouer le tournoi de la solidarité.
Ensuite, j’ai continué mes études à Kara où avec les jeunes on a essayé de former une équipe pour participer au championnat national, qui en passant a été une superbe expérience.
De retour de Kara, j’ai intégré le club de CBS où j’ai joué pendant trois ans avant de partir en France. On a été champion, vice-champion nous permettant ainsi de prendre part au tournoi de la zone 3 en Côte d’ivoire.
Je suis allé en France en 2005, où j’ai dû reprendre le basketball au plus bas niveau c’est-à-dire en départemental pour ensuite jouer en nationale 2, 4eme division en française. Aujourd’hui, je suis toujours en activité. J’évolue en 7ème division (régionale 2 et 3), j’arbitre, je coache et je forme les encadrants dans ma ville.
Ahouevi : Dites-nous un peu comment votre saison se passe en ces temps de pandémie ?
Adodo : Nous avions commencé la saison en août dernier sauf qu’on s’est arrêté en octobre avec seulement 4 matches de jouer au niveau du pré nationale filles comme garçons ainsi que chez les jeunes. On est donc resté pendant longtemps à la maison. Mais les bénévoles ont organisé des cours à distance en Visio pour les jeunes de moins de 15 ans. Les seniors eux avaient un programme pour garder la forme, ce qui leur permettait de s’occuper.
En février dernier avec l’autorisation du gouvernement de jouer au dehors, nous avions repris à l’extérieur avec les seniors et quelques jeunes et là on vient à peine de rentrer en salle avec les jeunes avec contact et les seniors sans contact.
Ahouevi : Vous avez un projet de construction de terrains de basketball dans les établissements scolaires. Pouvez-vous nous éclairer davantage sur ce projet ?
Adodo : Oui, c’est un projet en collaboration avec le ministère des sports et des loisirs et la direction des sports scolaires en phase avec l’éducation pour qu’ensemble l’on puisse trouver un terrain où les enfants pourront pratiquer le basketball sur des plages horaires précises et autorisées.
En gros, c’est essayer de remettre le basketball à la base, faire découvrir cette discipline aux jeunes le plus tôt possible pour qu’ils puissent vraiment s’intégrer. L’idée est de mettre le plus de moyens possible dans les écoles c’est-à-dire des panneaux de basketball, des ballons et des moyens humains à savoir impliquer les anciens joueurs et anciennes joueuses, et des jeunes qui aimeraient bien partager ce sport.
Cela permettra d’enrichir les clubs, de former très tôt, et surtout de provoquer un engouement au niveau des jeunes grâce aux matchs qu’ils auront à jouer pour in fine détecter des talents pour former des pépinières et enrichir les clubs environnant ces écoles.
Ahouevi : Le mot de la fin.
Adodo : Je remercie tous ceux qui sont sur le projet avec moi, qui me soutiennent afin que ces jeunes puissent profiter de notre sport. Merci à eux de toujours avoir cet esprit ouvert de discussions, et de partage avec les acteurs sur et en dehors du terrain. Merci d’avance aussi aux partenaires qui voudront bien nous rejoindre. Merci à Ahouevi.
Propos recueilli et transcrit par :
Miss Darlix