Depuis une semaine, l’Université de Lomé est le théâtre vibrant des championnats universitaires, une
célébration sportive réunissant une multitude de disciplines telles que le football, le handball, le basketball , l’athlétisme.
Sur le terrain animé de l’Université de Lomé, hommes et femmes athlètes issus de différentes facultés se sont réunis ce matin ensoleillé pour démontrer leurs talents dans des épreuves variées telles que le sprint (100m), la course de fond (1500m) et le saut en longueur.
L’excitation était palpable lors des éliminatoires masculines du 100m, avec trois séries regroupant un total de 12 athlètes. Seuls 6 ont réussi à se qualifier pour la finale, où le plus déterminé a décroché la médaille d’or, tout comme leurs homologues féminines.
Nouwodjro Eya Elisabeth, étudiante à l’INJS et vainqueur du 1500m femmes, partage sa fierté et son désir de progression continue : “Je suis fière de cette médaille d’or. Même si je ne connais pas encore mes performances exactes, je suis résolue à m’améliorer pour les prochaines compétitions.”
Pour Appoh Victor, étudiant à la FSHS, cette compétition a été une leçon de détermination et de préparation mentale : “Quelles que soient les conditions, en tant qu’athlète ou sportif, il faut être mentalement prêt.”
Ces athlètes, avenir de l’athlétisme national
Ces athlètes sont les champions de demain, incarnant le potentiel sportif de notre pays. L’objectif de ces championnats est de révéler aux étudiants le talent qui sommeille en eux, un objectif que les athlètes ont su atteindre brillamment.
Amah Essolakina, directeur technique national de la fédération togolaise d’athlétisme, est convaincu que ces athlètes peuvent représenter dignement le Togo au niveau national et continental s’ils bénéficient d’un suivi et d’un encadrement appropriés : “Le niveau ce matin n’est pas encore très élevé, mais avec un suivi attentif et un encadrement adéquat, je suis convaincu qu’ils peuvent encore renforcer le niveau national.”
E.V.
